Créer un site web, c'est comme créer une extension de soi virtuelle sans toit, soumise aux quatre vents.
Un monde infini de possibilités s'ouvre enfin. On se sent libre d'imbriquer les choses, de montrer ce qu'on sait faire, même si on a parfois l'impression de monter les briques à l'envers, en utilisant le mauvais ciment.
Le 6 juin 2018, j'ai enfin sauté le pas. Entendez par là "acheter un nom de domaine, choisir un éditeur de site web, commencer à réfléchir à l'architecture de chaque page". Parce qu'un site web, bien que solide virtuellement, doit au moins avoir l'amabilité de ne pas perdre celui qui veut y cheminer, pour trouver une information précise ou par simple curiosité.
J'ai su dès le début que ma maison à moi ne serait pas parfaite. La tapisserie sera bullée parce que trop peu marouflée, le robinet de la cuisine sera probablement monté à l'envers. Il se peut même que la peinture du salon ne soit pas la même que celle de la chambre à coucher. Mais une maison, ça se vit et se construit à l'usage. Et on est jamais aussi fière de faire les choses soit même, même quand c'est (un peu) loupé !
Au jour 20 de cette aventure, soit le 26 juin, ou trois dodos avant d'enlever la couverture de la façade, pour enfin montrer à la rue mon nouveau crépis et mes nouveaux encadrements de fenêtres, un doute m'assaille.
Et si l'article en cours de rédaction sur la formidable collecte de sons de Charlotte et Tristan n'était pas prêt ? Et si malgré mon courriel, personne ne venait à ma petite fête le Jour J ?
Mais ça, seul le temps pourra nous le dire !
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